mercredi 30 décembre 2009

La Flûte enchantée d'Ingmar Bergman


Voici une série de photos tirées de la Flûte enchantée (tourné par Ingmar Bergman en 1975).

Il s'agit de visages pris dans le public qui assiste à la représentation de l'opéra de Mozart.


Je trouve que les séries en photo sont toujours intéressantes car elles créent un tout qui dépasse la photo elle-même.

Merci à F.M.























mercredi 23 décembre 2009

dimanche 13 décembre 2009

Etreintes brisées : sortie dvd "Pop-art"


Dans le métro, il y a quelques semaines, je vois une affiche présentant une série "Pop-art" de 4 dvds aux couleurs différentes du film de Pedro Almodovar : "Etreintes brisées".
J'ai vu cette affiche à peine une seconde et je me suis dit que j'avais dû rêver ou mal comprendre.
Fabriquer un dvd en plusieurs couleurs pour mieux le vendre ?!??!



Vous remarquerez ensuite le magnifique "une palette d'émotions et de couleurs", qui résume dans une punchline du meilleur goût la "stratégie" marketing de ce lancement.
Il FAUT se rendre compte qu'il y a UN type à Paris, qui est PAYE pour trouver cela et même le proposer. Dans le cours de l'année 2009 il y a eu une réunion chez Pathé où 5 mecs ont "validé" la punchline et les 4 couleurs. Je le répète, les 5 sont payés.


Que l'industrie du cinéma arrive à un niveau aussi bas de créativité et d'innovation pour vendre ses dvds à 19 euros 99, m'interpelle. Surtout dans une phase où la baisse des profits dûe au téléchargement illégal va mécaniquement écrémer ce secteur (comme l'industrie du disque en a déjà fait l'expérience). Je pense que s'il y a un moment où il faut être malin dans son marketing c'est vraiment maintenant.

Le nerf de la guerre reste quand même pour moi le contenu et ce n'est pas une interview de Penelope Cruz par Laurent Weil qui va faire l'affaire.


Pour résumer, si vous choisissez un dvd pour la couleur de la jaquette (dans un souci de coordination des couleurs de votre dvdthèque qui contient 8 dvd - vous n'êtes pas cinéphile, je l'avais deviné ... !) : vous avez ici ce qu'il vous faut !

Sinon, les autres iront chez Criterion et autres Carlotta pour satisfaire leur amour du cinéma.


http://www.criterion.com/

mercredi 9 décembre 2009

Louise Bourgeois (3)


... L'araignée, la maîtresse et la mandarine.

Formidable documentaire sur la toujours passionnante Louise Bourgeois.

Louise Bourgeois est quelqu'un d' exceptionnellement vivant.
J'ai souvent remarqué ce "feu" intérieur chez les gens qui vivaient très longtemps.
Pour illustrer ce propos et pour l'anecdote, elle a demandé au distributeur français du documentaire qui nous en a fait la présentation en avant-première, de photographier pour elle la première "audience" de son film en France !

J'aime aussi chez cette femme sa manière extrêmement directe de penser et de réagir aux choses : sans fioriture.
C'est une femme qui s'est débarrassée de toutes les superficialités de l'homme "social" pour aller à son essentiel à elle : l'art.
Le vrai, celui qui est sans égocentrisme, celui qui mêle comme elle le dit très bien les émotions et les idées - "both" souligne-t-elle.

Certains artistes sont toujours fascinants à écouter. Et elle fait partie de ce groupe car elle analyse elle-même énormément ses oeuvres, appendices de son corps où elle rejette pour les transformer ses émotions les plus profondes.

Reste encore au temps de laisser à la postérité que l'essentiel de Louise Bourgeois, et de passer sur des sujets sans intérêt comme son rôle dans le féminisme à New York dans les années 70 : on se fout éperdument que ce soit une femme ou un homme. On est bien au delà de ça. On est même au-dessus de la notion d'appartenance à un groupe, une école ou un mouvement artistique, c'est dire le niveau duquel on parle !!!

A noter que ce documentaire ne fait absolument pas double emploi avec celui de Camille Guichard sorti en 1993 ou 1994 et qui était passé sur Arte. Non seulement on peut voir les deux mais on peut encore plus prolonger avec un
recueil d'entretiens de l'artiste : "Destruction du père-reconstruction du père : Ecrits et entretiens, 1923-2000".

Bravo à Pretty Pictures de distribuer d'aussi jolis films.

Mes précédents posts sur Louise Bourgeois :
Louise Bourgeois : The spider
Louise Bourgeois (2)


Ci-dessous, une sélection d'oeuvres de Louise Bourgeois qui me touchent.










http://www.youtube.com/user/MargeryNewman#p/u/2/JMdWNwOWnng

http://www.prettypictures.fr/n_catalogue_detail.php?id=93

lundi 7 décembre 2009

Jamiroquai

Comme à mon habitude, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un re-edit d'un morceau que j'aimais déjà beaucoup à la base : Cosmic girl de Jamiroquai et dont je viens de découvrir une nouvelle version live online.
J'ai rajouté des rythmiques et des voix ainsi que des petites choses éparses.
C'est juste histoire d'avoir la partie que je préfère du morceau en boucle dans mon ipod, un peu "quartetisée".

Enjoy !

Mon edit :



L'original :

dimanche 6 décembre 2009

La collection Brukenthal


Magnifique exposition au musée Jacquemart-André que je suis allée voir, pour les primitifs flamands avant tout.
Parfois un tableau peut suffire à mon bonheur dans toute une exposition ou même tout un musée.

Ici c'est deux tableaux.

Tout d'abord L'homme au chaperon bleu de Jan VAN EYCK, tableau star de l'exposition :




Un tableau absolument extraordinaire.

D'abord attribué à Albrecht Dürer (un autre de mes peintres préférés), c'est un tableau d'une très petite taille.
Après ce premier choc, on a un deuxième choc : ce bleu irréel, particulièrement pour un tableau du 16ème siècle.
Ensuite on est impresionné par la finesse du visage : finesse des traits, rendu de la texture d'une peau, d'une barbe naissante ou d'un cerne sous l'oeil.


Le deuxième tableau qui me bouleverse dans cette exposition est un portrait de Hans Memling :
Homme lisant, son fils derrière lui (titre alternatif : Donateur priant - avec son fils défunt)



Quand on regarde sans a priori ce tableau on est surpris par sa construction qui dérange un peu : pourquoi ce garçon est si près derrière cet homme ? Cela semble presque une erreur. Puis on se dit qu'il n'est pas vraiment là, qu'il est rêvé. Le peintre met finalement au même plan une personne vivante et une personne défunte (o
n apprend d'ailleurs qu'il a rajouté le fils dans un second temps).
Là aussi finesse absolue : rendu de la fourrure, délicatesse du visage, beauté des mains, beauté des couleurs - magnifique bleu gris dans la partie droite du tableau - , ...). Reste le visage de l'enfant : toujours peint comme un petit visage d'adulte et non comme un visage "réel" d'enfant.

La salle des paysages me déçoit un peu : le Paysage montagneux avec un moulin de Jodocus DE MOMPER et Jan II BRUEGHEL (atelier) :



fait selon moi pâle figure à côté des toiles de mon idole absolue, Joachim Patinir, maître inégalé (selon moi) du paysage flamand du 15è/16è siècle :



(voir mon post sur l'exposition Patinir au Prado en 2007 :
http://delphinequeme.blogspot.com/2007/09/patinir-exhibition.html)


Un dernier mot sur la scénographie que j'ai trouvé excellente.



On a vraiment l'impression de pénétrer dans un écrin de bijou. Les couleurs sombres mettent les oeuvres magnifiquement en valeur.

L'exposition a son propre site (suffisamment rare pour être souligné) :
http://www.culturespaces-minisite.com/brukenthal/index.html

jeudi 3 décembre 2009

mercredi 2 décembre 2009

Minimalist ads

Voici une sélection de quelques publicités au design minimaliste que j'ai trouvées dans un excellent article repéré grâce à TWINE :











Article original : http://www.penn-olson.com/2009/11/30/14-brilliant-minimalist-ads/