samedi 16 juillet 2011

Kees Van Dongen


Magnifique exposition au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris.

Pendant mon enfance et mon adolescence, mes parents comptaient dans leur cercle d'amis une femme qui avait connu et posé pour des peintres comme Van Dongen.
C'est donc "enchantée" par ce nom, mythique pour moi depuis de si nombreuses années, que je me suis rendue à cette exposition.
Je m'attendais à des portraits de femme dont je connaissais la "patte" : yeux surlignés de noir profond, lèvres rouge vif, le contour des silhouettes diffus, .....


















... et j'ai découvert des oeuvres de jeunesse très émouvantes (magnifique portrait de son père, 1901), des dessins d'une extrême délicatesse (Intérieur pauvre, 1898) et un choc : Les lutteuses, grand format que je découvre pour la première fois :



Ma préférence va décidément à ces tableaux "pleins",


avec des fonds rouges :

 


ou des fonds bleus :


Ces tableaux qui me rappellent ceux d'un autre artiste, contemporain celui-là, dont j'ai déjà parlé dans ce blog : Djamel Tatah (ici).
 





dimanche 3 juillet 2011

Kei


Kei est un restaurant tenu par un japonais, Kei Kobayashi, qui revisite la cuisine occidentale avec une finesse et une délicatesse impressionnantes.

Vous choisissez un menu à 4 ou 5 plats et vous découvrez le choix du chef au fur et à mesure que les plats arrivent. Nous avons eu droit à :
- un foie gras (certainement le meilleur que je n'ai jamais mangé)
- un gaspacho (généralement je n'aime pas trop les gaspachos, là j'ai adoré)
- une viande (du canard avec sa chair caramélisée et ses petites pommes de terre toutes simples; le simple mélangé au très sophistiqué, un vrai régal)
- un poisson dont la chair, retravaillée façon tempura, en fait un mélange de textures surprenant
- un sorbet au yahourt avec des fraises des bois et les meilleures framboises que je n'ai jamais mangées de ma vie (goût absolument parfait et aucune acidité)
- un biscuit salé accompagné d'une crème au thé vert et aux fruits rouge et d'un caramel fondant


Toutes ces saveurs, ces textures, tous ces mélanges c'est ce qui fait la qualité de cette cuisine. C'est assez difficile à expliquer. Il faut goûter !

J'ai deux choses que j'aimerais dire de ce repas.

Tout d'abord, quand on se nourrit de cuisine d'une telle qualité, je peux vous dire que l'on n'a absolument pas faim pendant très longtemps après (j'ai à peine dîner). En fait, on se rend compte que souvent on mange n'importe quoi et on a vite faim parce que ce que l'on a mangé ne procurait pas la dose de plaisir que l'on devrait normalement en retirer.

L'autre remarque que je me suis faite, c'est pourquoi quelqu'un va aussi loin dans une activité somme toute banale : la cuisine ? Quelle énergie détermine certaines personnes à faire les choses aussi merveilleusement et d'autres à se contenter de faire les choses en surface ? Une question que je me pose souvent ....











Merci à O.H. et C.B.